Une émission proposée et présentée par Pascale Fourier sur ALIGRE FM 93.1 en région parisienne
EMISSION DU 16 JANVIER
2004
Le libre-échange 1/2
Avec Jacques Cossart,
économiste, spécialisé
en développement. Il a travaillé pendant de nombreuses
années dans des institutions internationales comme la Banque
Mondiale et, l'Agence française de développement. l'instrument
français de la coopération |
Pascale
Fourier :
Alors, cette semaine, et aussi la semaine prochaine, on est parti pour
un gros morceau ! Ça tourne autour de l'idée du libre-échange.
Alors, le libre échange, visiblement c'est ce que prône
l'O.M.C. notamment et, puis tout récemment, on a vu qu'il y avait...
disons que les États-Unis cherchaient à faire une zone
de libre-échange avec les pays d'Amérique du Sud…
et je n'arrive pas trop bien à comprendre exactement ce que c'est
que le libre-échange, et pourquoi on pourrait le prôner… Jacques
Cossart : Alors,
le libre-échange, c'est tout à fait attractif pour le
citoyen moyen pour plusieurs raisons. La première, c'est que
dans «libre-échange», il y a «libre»
et qu'il est difficile de s'opposer ouvertement à la liberté,
de ce que serait la liberté, et deuxièmement, parce que
l'échange, c'est une valeur positive. Il est intéressant
d'échanger, et échanger avec l'ensemble du monde, c'est
souvent considéré comme une valeur supplémentaire.
De fait, d'ailleurs, on peut considérer que les échanges,
s'ils étaient égaux, mais on va y revenir, pourraient
être une valeur positive. Alors pourquoi le libre-échange
est une sorte de tromperie sur la marchandise ? C'est parce qu'il n'existe
pas ! Il n'a jamais existé. Le libre-échange, c'est une
théorie économique plus ou moins inventée par un
économiste, Ricardo, qui disait, à partir de cette remarque
à son époque, au XIXe siècle, et il remarquait
que les nations avaient des avantages et des accès aux marchés
différenciés et il parlait d' « avantages comparatifs
». Il livrait son fameux exemple du drap anglais et du vin portugais,
montrant que l'un et l'autre avaient l'avantage de se spécialiser
là-dedans et que tout le monde y trouvait avantage. Alors ça
n'existe pas et ça n'a jamais existé pour plusieurs raisons,
avec plusieurs exemples… Ca n'a jamais existé parce que
le développement de tous les pays du Nord, c'est-à-dire
les pays industrialisés, a toujours été fait dans
l'histoire, que ce soient les États-Unis, que ce soient les pays
d'Europe, en particulier aujourd'hui les pays de l'Union européenne,
que ce soit le Japon, derrière des protections, que ce soient
des protections brutales, un peu frustres telles des barrières
douanières ou des protections un peu plus sophistiquées
comme on a encore de nombreuses aujourd'hui derrière des subventions.
Pourquoi ces pays ont-ils mis en place des protections ? Souvent pour
de bonnes raisons et des raisons profitables aux peuples de ces pays
considérés : c'est que les luttes sociales exigeaient
qu'il faille des fonds publics pour protéger des secteurs entiers.
Par exemple, le Japon a, pendant des décennies entières,
et encore en partie aujourd'hui, dit : « Nous mangeons du riz
et nous en mangeons beaucoup, eh bien, pour des raisons sociales, pour
des raisons de cohérence générale, y compris politique,
ce sont nos riziculteurs japonais qui produiront du riz.». Comme
ils le produisent dans un système qui aboutit à des prix
inférieurs à ce que peuvent produire d'autres, eh bien
nous subventionnerons ». Et ce principe de subvention a largement
été mis en place par les pays du nord. Ça c'est
une protection très lourde, on aura peut-être l'occasion
d'y revenir cette semaine ou la semaine prochaine, et c'est une des
raisons de l'échec la dernière réunion de Cancun,
- échec pour les organisateurs, pour moi c'est un succès,
de. Alors, l'affaire du libre-échange, je ne sais pas si c'est
un bon système ou un mauvais système. On peut imaginer
que s'il y avait une possibilité d'instaurer dans le monde un
libre-échange, ce pourrait être un bon système.
Un libre-échange, cela voudrait dire que les citoyens du Burkina
Faso aient exactement les mêmes capacités d'accès,
les mêmes bénéfices que les citoyens des États-Unis.
On sait que cela n'a jamais existé comme je viens de le dire,
et, d'autre part, que ce n'est pas possible pour un tas d'autres raisons.
Les économistes réputés les plus sérieux,
un des derniers en date sur cette question est Stiglitz,le premier vice-président
de la Banque Mondiale, président du Conseil économique
du président étasunien Clinton, qui a eu un prix Nobel
d'économie par les travaux qu'il a faits sur ce qu'il appelle
les « asymétries du marché » et les «
asymétries de l'information », ce qui veut dire que tous
les citoyens du monde, tous les consommateurs, puisqu'on parle de consommateurs
en l'occurrence, n'ont absolument pas les mêmes capacités
d'accès à ce marché. Donc le libre-échange
n'est pas possible. La deuxième raison pour laquelle il n'est
pas possible aujourd'hui ( il y a plusieurs raisons, mais une deuxième
raison), c'est que ce qui contribue à la production d'un bien
ou d'un service, et les économistes parlent de « facteurs
de production », n'existe plus de manière autonome dans
aucun pays du monde. On va chercher un logiciel en Inde, un morceau
de matière première dans tel autre endroit etc. Donc prétendre
qu'il y aurait ce que Ricardo appelait les « avantages comparatif
»s ne tient pas une seule seconde. Pour ces diverses raisons,
il y a cette incapacité physique à faire en sorte qu'un
éventuel libre-échange, qui pourrait éventuellement
être un système intéressant, pour quantité
de raison, il n'a jamais existé et il ne peut pas exister. Pascale
Fourier : Mais
a priori, des institutions comme l'O.M.C. prônent un libre-échange,
c'est-à-dire aussi le fait qu'il n'y ait plus du tout de barrières
entre les pays pour les échanges… Jacques
Cossart : Oui
bien sûr… L'O.M.C., qu'est-ce que c'est ? Un certain nombre
de gens, dans les instances internationales, disent que l'Organisation
mondiale du commerce, c'est un progrès considérable, puisque,
à l'inverse de ce qui se passe dans les institutions financières
internationales, le Fonds monétaire et la Banque mondiale, où
chacun contribue et participe en matière de voix en fonction
précisément de sa contribution, à l'O.M.C., c'est
« un pays une voix ». C'est, à priori, tout à
fait fantastique, sauf que, pour quantité de raisons sur lesquelles
on aura peut-être occasion de revenir, aujourd'hui où la
semaine prochaine, encore une fois, un pays comme le Burkina Faso, n'a
évidemment ni les mêmes moyens ni les mêmes capacités
d'intervention qu'un pays comme les États-Unis. Donc l'O.M. C.,
avec sa règle un pays = une voix, est une fausse organisation
démocratique. Il est bien évident que ce sont les pays
du Nord, riches, qui ont la capacité d'intervention, ou pour
être plus précis, ce ne sont malheureusement pas ces pays,
ce sont les firmes puissantes à l'intérieur de ces pays
qui disposent de la capacité de faire en sorte que les règles
des échanges puissent être organisées à leur
profit -parce que l'intérêt du libre-échange, il
est tout à fait vrai et réel ! c'est vrai que le libre-échange
est quelque chose de tout à fait intéressant pour favoriser
et augmenter le profit des firmes multinationales ! Comme on sait que
chaque unité de capital à une tendance à rendre
moins, eh bien il faut pour préserver globalement et en valeur
absolue ce que le capital rapporte, eh bien, il convient de faire en
sorte qu'on puisse aller chercher des ressources ailleurs. Il y a plusieurs
« mines » si je puis dire. Une de ces mines c'est, par exemple,
sur le plan international, de détériorer ce qu'on appelle
les « termes de l'échange » et de faire en sorte
qu'on approvisionne ainsi les firmes multinationales. Je prends l'exemple
du café : la Côte d'Ivoire, en 2004, vendra son café
pratiquement quatre fois moins cher que ce qu'elle le vendait il y a
30 ans ; et il est bien évident qu'elle achète quantité
de produits qui ne valent pas quatre fois moins cher. Par contre, les
firmes multinationales du Nord qui sont sur ce commerce du café
et sur l'industrialisation des produits provenant du café, elles,
vont avoir une «matière première» qui vaudra
à quatre fois moins cher qu'il y a trente ans, donc qui va permettre
de préserver globalement, même si par unité cela
diminue, leurs profits. Pascale
Fourier : Je
n'arrive pas très bien à comprendre pourquoi les pays
du Sud finalement ne réussissent pas à s'insérer
dans le commerce international de façon plus positive et en quoi
les pays du Nord ont une capacité de nuisance, on pourrait dire,
sur le commerce international. Jacques
Cossart : La
difficulté des pays du Sud à s'insérer dans le
commerce international, elle tient au déséquilibre monstrueux
des puissances respectives des uns et des autres. Alors on ne va pas
féticher sur un critère comme le produit intérieur
brut (PIB), mais quand même le PIB mondial, c'est disons 31 000
milliards de dollars, et le PIB de l'ensemble de l'Afrique, ça
doit représenter quelque chose comme 2 % ou quelque chose comme
ça: des chiffres tout à fait insignifiants. Même
chose pour le commerce international: les échanges, c'est 13
000 milliards de dollars par an, l'Afrique subsaharienne doit représenter
0,5 % ou quelque chose comme ça. Donc, quand vous pesez , entre
guillemets bien entendu, ces chiffres, quand vous avez ce type de rapport
, il est bien évident que vous ne pouvez pas imposer des règles
qui vous seraient plus favorables, mais que vous êtes obligés
de vous couler dans celles que l'on vous impose. Pascale
Fourier : Alors
franchement cette histoire de libre-échange, ça me laisse
perplexe, parce que, normalement, si j'ai bien compris, l'idée
ce serait de faire en sorte que tout puisse s'échanger partout
dans le monde et tout le monde à égalité, en tous
les cas, c'est la douce musique qu'on essaye de nous servir, ; dans
les faits , ça n'existe pas parce qu'il y a des protections douanières
ou des subventions, ce qui est une forme améliorée de
la chose. Visiblement, on prône ce libre échange, ça
n'existe pas ; de toute façon cela ne peut pas exister réellement…
alors finalement, à quoi ça sert tout ça, pourquoi
on nous sert cette pommade, j'allais dire ?(rires) Jacques
Cossart : Cette
sauce, parce que, comme vous le savez mieux que moi, on est dans un
monde organisé par le capitalisme, par le libéralisme,
par le néolibéralisme, qui vise à faire de la régulation
exclusivement par le marché. Vous savez que nos théoriciens
nous disent que si on laisse le marché parfaitement libre, eh
bien, ce que les économistes appellent l' »allocation des
ressources » à travers le monde sera parfaite et au meilleur
bénéfice des 6 milliards de personnes. On sait bien, et
il n'y a pas besoin d'être économiste pour ça, la
vie courante l'enseigne,.. le marché fournit ceux qui sont capables
d'avoir accès à ce marché, c'est-à-dire
ceux qui peuvent payer. C'est la raison pour laquelle, il paraît
indispensable, pour préserver l'intérêt des 6 milliards
que j'évoquais, qu’il y ait l'autre type de régulation
qui est la régulation par la puissance publique, c'est-à-dire
par l'expression de l'intérêt et par la voix des citoyens
qui disent : « On a besoin, par exemple, en France, que chacun
des citoyens vivant sur le territoire ait un même accès
aux soins, ou à l'école », ou on pourrait prendre
quantité d'exemples. Si on laisse le marché faire, il
est évident que cet accès égal pour tous, ne sera
pas réalisé. Donc, il y a des dispositions à prendre.
Dès lors que l'on prend ce type de dispositions, qui va imposer
des prix, qui va interdire l'établissement d'un groupe privé
sur tel secteur, comme cela a été le cas en matière
de santé, de santé publique tout au moins etc, on va apporter,
ce que les économistes libéraux appellent, des «
distorsions de marché », ces distorsions, qui sont bien
naturelles, puisque précisément elles sont des distorsions
pour faire en sorte que tout le monde ait le même accès,
et comme tout le monde n'a pas malheureusement les mêmes revenus,
il faut distordre les marchés. Alors, imposer le libre-échange,
c'est une des manières, une des nombreuses manières que
les libéraux ont trouvé pour faire en sorte que tout,
et partout, puisse être régulé par le marché
de manière à permettre à ce qui fournissent le
marché, c'est-à-dire pour l'essentiel les entreprises
privées, de permettre à ces entreprises privées
d'avoir accès à un chiffre d'affaires le plus satisfaisant
et permettant évidemment un bénéfice qui soit à
l'avenant. Peut-être aurons-nous l'occasion, aujourd'hui ou la
semaine prochaine, de reparler des services ; les services, c'est quelque
chose de tout à fait considérable ; c'est moins facilement
échangeable sur le «libre marché» qu'un produit
: aller échanger une consultation de médecins en allant
en Inde, ce n'est pas tout à fait évident…mais pourtant,
ces services sont considérables. Il faut savoir que, au sein
de l'Union européenne, c'est 70 % de ce que veut régler
l'Accord général sur le commerce des services ( A. G.
C. S.), c'est 70 % du produit intérieur européen, donc,
c'est tout à fait tentant, quand vous êtes propriétaire
de capital, quand vous êtes capitaliste, quand vous êtes
entrepreneur libéral, c'est tout à fait tentant d'obtenir
des réglementations ou des déréglementations qui
vous permettent d'avoir un accès à ce «fabuleux
marché». Pascale
Fourier : Mais
là, vous me parlez surtout des biens ou des services en tous
les cas dans lesquels on pourrait voir une extension du marché,
c'est-à-dire, par exemple, les services de la santé n'étaient
pas encore touchés par les services marchands, par le marché,
ils pourraient l'être…Mais quel est l'avantage du libre-échange
pour des biens qui… enfin, je ne sais pas, par exemple les verres
en plastique qu'il y a à côté de moi ou ce genre
de choses, je ne vois pas quel est l'intérêt qu'il y a
à vouloir effectivement produire tout partout! Jacques
Cossart : Je
crois que, pour répondre à votre question, il faut toujours
se remémorer le fait, que, quand on parle de « libre-échange
», ça n'est jamais le cas : ce que l'O.M. C. et les tenants
de l'économie néolibérale veulent dire, c'est que
les firmes qui ont pignon sur rue puissent produire là où
elles ont envie de produire et puissent vendre sur l'ensemble de la
planète ce qu'elles ont envie de produire. Pour reprendre votre
exemple de gobelets en plastique, il est vraisemblable, que, comme il
n'y a pas une technologie particulièrement avancée, mais
c'est fait à partir de pétrole, on va importer du pétrole
à un endroit particulier qui va produire la matière de
base qui sera nécessaire, et puis cette matière de base
va être expédiée dans n'importe quel pays à
main-d'oeuvre peu chère pour fabriquer le-dit gobelet en plastique.
Et alors, c'est parfaitement dommageable de plusieurs points de vue.
Un de ses points de vue, c'est que les salariés qui vont effectivement
faire en sorte de produire ce gobelet vont être payés à
des salaires parfaitement détestables du point de vue de la dignité
humaine et de la reproduction de la capacité physique et intellectuelle
des travailleurs en question, et deuxièmement, puisque c'est
nous qui allons, pour l'essentiel, utiliser ce gobelet, il va falloir
le transporter et pour le transporter, il va falloir consommer de l'énergie,
il va falloir polluer, il va falloir un certain nombre de choses comme
ça. C'est un autre aspect qu'on n'a pas encore abordé
aujourd'hui du caractère parfaitement détestable de ce
que serait un libre-échange, de ce qu'est la croissance mondiale
des échanges, qui ne s'inscrit pas encore une fois dans un libre-échange,
c'est son caractère proprement contre-productif par rapport à
ce qu'on appelle assez souvent aujourd'hui un « développement
durable ». Donc que la question de ce libre-échange qui
serait parfaitement intéressant pour tout le monde ne l'est pas,
on le voit sur l'exemple des salaires, et ne l'est pas pour la planète,
on le voit avec les conséquences catastrophiques que ça
peut avoir. Pascale
Fourier : Oui
mais moi, j'entends aussi en même temps que c'est absolument génial
parce que cela permet d'avoir des prix bas et que le consommateur que
je suis est particulièrement content de ça. Jacques Cossart : Alors la question du prix bas… un prix ça ne veut rien dire. Un prix, c'est la capacité d'un citoyen à pouvoir accéder à quelque chose. Mais ce prix, il peut le payer à partir des revenus qu'il va avoir donc, si vous avez un revenu de 100 et que vous avez besoin de dépenser 80 pour vivre correctement, vous êtes très largement bénéficiaire. Si vous avez un revenu de 100 mais qu'il vous faut 200 pour vivre à peu près correctement, vous êtes très largement déficitaire. Là encore, la question du prix est une fausseté des libéraux pour nous entraîner sur cette affaire ; la question fondamentale, c'est la question du revenu, c'est la question de la rémunération du travail et de la rémunération de la capacité de vivre de l'ensemble des citoyens. C'est ça qui est la question fondamentale...
Jacques
Cossart : Bien
entendu, parce que dès lors que vous ne regardez pas à
faire voyager tout un tas de choses, dès lors que les services
peuvent être échangés de manière relativement
facile, ce sera une pression supplémentaire à la baisse
sur la rémunération et, accessoirement effectivement sur
les prix. Mais encore une fois, on vient de voir que la question des
prix est sans intérêt pour le bien-être des citoyens.
C'est le pouvoir d'achat qui est intéressant, hors celui-là,
malheureusement, il baisse. On sait qu'il baisse au Sud, on sait qu'il
baisse aussi au Nord pour une grande partie de la population. Il faut
savoir que les écarts de revenus entre les populations du Sud
et les populations du Nord, et à l'intérieur des populations
du Nord, entre celles qui sont bénéficiaires de revenus
élevés et les autres, va croissant. C'est donc bien qu'il
y a une détérioration du pouvoir d'achat au moins relative,
et souvent en valeur absolue, c'est le cas, par exemple, de l'Afrique
subsahariennes qui a vu, sur trente ans, son PIB, produit intérieur
brut par habitant, qui est encore une fois bien contestable, mais qui
au moins le mérite d'être égalitaire en termes de
comparaison, a baissé sur trente ans, c'est-à-dire que
la rémunération de chaque habitant sur la partie de la
planète africaine subsaharienne a baissé avec de surcroît
des écarts considérables. Pascale Fourier : Eh bien, merci, Jacques Cossart, comme ça je suis contente d'avoir appris que, d'une part, mon salaire risque de baisser et qu'en plus de ça, du coup, mon pouvoir d'achat va baisser -tout va bien ! -, on va vous retrouver la semaine prochaine pour continuer de parler du libre-échange… A la semaine prochaine ! |
Rappel : Vous pouvez imprimer ce texte. Quel que soit l'usage que vous en ferez, il vous est demandé de citer votre source : Emission Des Sous...et des Hommes du 16 Janvier 2004 sur AligreFM. Merci d'avance. |